Née en 2004, avec la seconde génération de la Renault Mégane, la déclinaison Renault Sport, R.S. pour les intimes, a d’emblée séduit les foules par sa polyvalence. Une auto utilisable au quotidien, berline à tout faire la semaine et ne rechignant pas, bien au contraire, pour une incursion sur circuit le week-end. La marque au losange a mis le paquet tant sur le plan cosmétique avec un kit carrosserie aguicheur mais sans excès s’harmonisant parfaitement avec les lignes géométriques de l’auto, que sur le plan mécanique avec un bloc 2 litres atmosphérique à seize soupapes des plus rageurs.

Quasiment deux décennies plus tard, la Renault Mégane 4 R.S. tire sa révérence sous la forme d’une édition ultime (lire notre essai) annonçant clairement le clap de fin. Une page se tourne et tant pis pour les passionnés de la berline compacte affûtée.

Pas de poupées russes chez Alpine

Alors, si l’image de ce qui va se passer, dans quelques mois, à l’étage inférieur, avec une Alpine A290 qui n’est autre qu’une Renault 5 E-Tech Electrique copieusement revue et corrigée par la division sport du groupe, les ingénieurs d’Alpine se penchaient sur le cas de la Mégane E-Tech Electrique ? Une variante bodybuildée dotée d’une double motorisation et de la transmission intégrale E-4orce inaugurée par le SUV watté Nissan Ariya aurait fière allure.

Un engin qui pourrait se nommer Alpine A390 en respectant la nouvelle dénomination amorcée par l’A290. Une manière habile et opportune pour Renault de reprendre le flambeau, en mode électrique, devenu aujourd’hui incontournable ne serait-ce qu’afin d’éviter le malus dont la lourdeur est l’une des causes de la disparition de l’espèce…