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Esprit de la Régie nationale, es-tu là ? Beaucoup de visiteurs du dernier Mondial de Paris ont dû se poser la question, voire se pincer sur le stand Renault. Il faut dire qu’avec la présentation d’un trio de concept cars rendant sans détour hommage à des modèles inventés à l’époque où il était encore une entreprise publique, le Losange a invité à plonger dans ses souvenirs… ou dans un livre d’histoire automobile pour les plus jeunes.
Mais, plus encore que les deux Renault 5, à savoir la spectaculaire R5 Turbo 3 E et la R5 prototype, dont le passage à la série en 2024 est acquis depuis plusieurs mois déjà, c’est sans conteste l’étude 4Ever Trophy qui a le plus attiré regards et sympathie. Difficile en effet de ne pas voir en elle l’héritière de la célébrissime quatrelle, LA Renault à laquelle les Français nés au siècle dernier ne pouvaient échapper tant elle se croisait à tous les coins de rue, à la ville comme à la campagne.
De la 4Ever Trophy à la 4L…
Ce succès populaire, le Losange espère secrètement le rééditer avec la nouvelle Renault 4, dont le rendez-vous en série a déjà été fixé. Cela sera dans trois ans, en 2025. Mais pourquoi attendre quand on peut déjà vous montrer, grâce à nos illustrations exclusives, à quoi elle va ressembler ? Comme la prochaine Renault 5 avec laquelle elle fera plate-forme commune, la 4L des temps modernes sera 100 % électrique et reviendra aux fondamentaux de la voiture simple, pratique et grand public, qui a pendant très longtemps fait le pain blanc de Renault.
Pas question donc de faire d’elle un objet de mode et haut de gamme comme la Mini ou la Fiat 500… La relance de cette dernière en 2007 avec le succès que l’on connaît ayant été pilotée par Luca de Meo, l’actuel patron du Losange.
Davantage typée SUV que la 4L originelle…
Mais si cette réinterprétation de la R4 rend, sur la forme, un hommage direct à celle du facteur, des gendarmes ou de tata Gisèle, c’est moins vrai sur le fond car l’engin va jouer la carte du SUV, un peu dans l’esprit d’un Captur, qui se démarque de la Clio avec une garde au sol supérieure. De quoi, avec la R5 au profil et longueur plus compacts de citadine, assurer la production en grands volumes de deux modèles qui emploieront l’éprouvée plate-forme CMF-B des Renault Clio et Captur, modifiée pour la propulsion électrique.
À la clé, des coûts serrés et, par ricochet, un prix de vente qui devrait l’être aussi même si, étonnamment, elles ne seront pas produites dans la même usine. Douai accueillera la R5, Maubeuge la quatrelle, un site qui, par ailleurs, produit le Kangoo. Penser que la R4 se dédoublera en fourgonnette (Renault 4Fever ?) est donc quelque chose de plus qu’envisageable, d’autant qu’une esquisse a été dévoilée l’an dernier par Renault.
Une fourgonnette aussi au programme
Interrogé lors du Mondial sur la capacité du Losange à produire un modèle électrique sous les 23 000 € sans aide de l’Etat, notamment afin de répondre à la concurrence chinoise, Gilles Le Borgne, directeur de l’ingénierie du Losange, nous a assuré que c’était possible. R4 comme R5 avec des batteries LFP (lithium-fer-phosphate) moins coûteuses et plus durables mais à la densité énergétique moindre pourraient en faire la démonstration.
Présentant un gabarit raisonnable (sous les 4,20 m de long), la future R4 de série devrait, selon nos sources, aussi proposer un habitacle spacieux et malin, reprenant en cela un peu le flambeau d’une autre Renault populaire, à savoir la Twingo, qui ne sera pas remplacée. Bref, aux côtés de sa petite sœur, la future R5, la quatrelle de 2025 aura pour mission de devenir la voiture de M. et Mme Tout-le-Monde, comme son illustre ancêtre.
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